- étalier
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• 1260; de étal♦ Vieilli Celui qui tient un étal de boucherie. Appos. Garçon étalier, employé à l'étal d'un boucher.⇒ÉTALIER, IÈRE, subst.A.— Rare ou vieilli. [Correspond à étal A]1. Celui, celle qui vend ses marchandises à l'étal au marché. Une étalière criait, à voix très jeune : — Guettez, mesdames! Du fin pichon! (HAMP, Marée, 1908, p. 27).2. Celui qui tient un étal pour le compte d'un maître boucher. Il n'est pas maître, il n'est qu'étalier (Ac. 1798-1878).— En appos. avec valeur d'adj. Garçon étalier (Ac. 1798-1932). Une élégance presque gandine s'allie mal à sa tournure de garçon étalier. Il est à la fois commun et prétentieux (GONCOURT, Journal, 1875, p. 1061).B.— Mod. [Correspond à étal B] Boucher étalier. Celui qui découpe la viande sur l'étal. Embauchons boucher-étalier pour création rayon boucherie (Est Républicain, 26 mars 1978, p. 12).Rem. Un subst. masc. homon. étalier, terme de pêche, est attesté ds LITTRÉ, GUÉRIN 1892, ROB., Lar. 19e-Lar. Lang. fr., QUILLET 1965, ainsi que ds BAUDR. Pêches 1827 : « barrage de filets soutenus par des pieux en bord de mer ».Prononc. et Orth. :[etalje], fém. [-
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1252 estalliere « marchande qui tient un étal » (Arch. adm. de la ville de Reims ds GDF.); 1260 estalier (E. BOILEAU, Métiers, 270 ds T.-L.); en partic. 1564 estallier « celui qui tient un étal de boucherie » (THIERRY); 1798 garçon étalier (Ac.). Dér. de étal; suff. -ier. Fréq. abs. littér. :3. Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925] p. 164.
1. étalier [etalje] n. m.ÉTYM. V. 1260; de étal.❖♦ Technique.1 Vieilli. Celui qui tient un étal. — Appos. || Garçon étalier, employé à l'étal d'un boucher. || Boucher étalier, qui découpe la viande à l'étal.0 Je vais à la boucherie ce jour-là, et je demande un morceau de gîte à la noix, ou de la tranche au petit os : pas du tout, pendant que je causais donc au comptoir avec madame Veysson, voilà que l'étalier, qui était alors un grand insolent (…) me flanque dans sa balance un gros os (…)Henri Monnier, Scènes populaires, t. I, p. 159.2 (1757; de étal « établissement, position »). Pêche. Barrage de filets disposés en demi-cercle. — On dit aussi bas-parc, étente.❖HOM. 2. Étalier; formes du v. étaler.————————2. étalier [etalje] n. m.ÉTYM. 1757; de l'anc. franç. estal « pieu, poteau » (XIIe), avec infl. de 1. étaler.❖♦ Techn. Ensemble de pieux et de perches servant à tendre les filets.❖HOM. 1. Étalier; formes du v. étaler.
Encyclopédie Universelle. 2012.